Différence de texture, différence de nature?

Le gazon est le titre d'un des lieux communs de Serge Bouchard et de Bernard Arcan, anthropologues québécois. La pelouse est une marque du passage des Hommes, nous avons policé cette parcelle de nature verdoyante jusqu'à ne plus avoir un brin ni plus long ni plus vert que les autres. «En d'autres termes, le gigantesque effort de civilisation se résume à cet objectif unique: pouvoir déjeûner sur l'herbe sans crainte de vous y enfoncer, sans déchirer votre crinoline, sans même avoir à défendre la propriété de votre sandwich au pâté contre la convoitise d'un grizzly mal léché. L'être qui jadis chassait l'aurochs et l'éléphant n'a plus rien à combattre aujourd'hui, sinon les colonies de fourmis.» La guimauve pour sa part exprime aussi la même tension nature/culture. La petite fleur mauve n'est plus la première chose venant à l'esprit de plusieurs en disant «guimauve». C'est la pâte molle, blanche, sucrée et ouatée qui occupe soudainement tout notre esprit. Comme quoi, nous, les humains, sommes capables de beaucoup de choses!

mardi 12 décembre 2006

Se faire examiner

C'est la période d'examens, juste comme ça avant le temps des fêtes. C'est le moment où nous, étudiants, devons démontrer que nous avons appris quelque chose. Démontrer que nous n'avons pas payé nos frais de scolarité universitaires pour rien.

Je me sens un peu comme le pompier arrosé. Toute la session, je me suis attardé à l'examen de la langue (syntaxe par pédagogie inductive, grammaire de la langue orale, variation linguistique dans le temps et dans l'espace, enseignement de la langue, phonétique et phonologie,...). Mais là, j'en suis à me faire examiner pour voir si je suis bien en mesure d'examiner mon objet d'étude.

Ne m'en voulez pas si le sujet de cet article n'est pas très intéressant. C'est tout ce que j'ai en tête: EXAMENS! Il ne m'en reste plus que deux. Je vous le promet, je reviendrai au galop par la suite.