Différence de texture, différence de nature?

Le gazon est le titre d'un des lieux communs de Serge Bouchard et de Bernard Arcan, anthropologues québécois. La pelouse est une marque du passage des Hommes, nous avons policé cette parcelle de nature verdoyante jusqu'à ne plus avoir un brin ni plus long ni plus vert que les autres. «En d'autres termes, le gigantesque effort de civilisation se résume à cet objectif unique: pouvoir déjeûner sur l'herbe sans crainte de vous y enfoncer, sans déchirer votre crinoline, sans même avoir à défendre la propriété de votre sandwich au pâté contre la convoitise d'un grizzly mal léché. L'être qui jadis chassait l'aurochs et l'éléphant n'a plus rien à combattre aujourd'hui, sinon les colonies de fourmis.» La guimauve pour sa part exprime aussi la même tension nature/culture. La petite fleur mauve n'est plus la première chose venant à l'esprit de plusieurs en disant «guimauve». C'est la pâte molle, blanche, sucrée et ouatée qui occupe soudainement tout notre esprit. Comme quoi, nous, les humains, sommes capables de beaucoup de choses!

samedi 2 décembre 2006

À zouzou

Le message qui suit s'adresse à tous et à toutes mais il est surtout dirigé à l'intention de zouzou... ah l'utilité d'un titre!

J'aimerais bien m'excuser pour ma réaction quelques peu excessive. J'ai regardé mon blog en me levant en retard et du mauvais pied. Ça fait donc deux matins en deux jours! Je n'étais pas très, très fier de moi.

Comme tu peux le constater zouzou, j'ai publié tes autres messages et les prochains le seront aussi. L'ironophobie, ce n'est pas moi, habituellement. Mais, là, j'ai tout pris au premier degré, je me suis emporté. De plus, la semaine dernière j'ai entendu une entrevue avec des bloggeurs qui disaient devoir filtrer ainsi leurs blogs car des internautes profitaient des différents blogs pour faire des commentaires tout à fait inutiles, voire vexants.

Oyé, oyé, je lève la fonction modérer les commentaires. Il n'y a que les fous qui ne changent pas d'idée! Je te promet de ne plus prendre tes commentaires au pied de la lettre! Je ferai une gymnastique, les jours de courte mèche, pour remonter au niveau des épaules, sinon, au moins, aux genous de la lettre!

Pour ce qui est du sarcasme sur sur les changements climatiques, je ne change cependant pas d'idée. Il est effrayant de voir notre monde changer de la sorte, et j'ai pourtant été confronté à plusieurs reprise à l'instabilité (financière, émotive, culturelle, et j'en passe!). Ce n'est pas parce que je n'aime pas les vins californiens, ou les gens qui ont du soleil plein la figure, c'est que je suis triste de penser qu'un jour peut-être, nous (humains) ne seront plus là ni pour goûter les fruits de la récolte ni recevoir le soleil plein visage.

À plus zouzou, et au plaisir

jeudi 30 novembre 2006

Sommeil quand tu nous tiens.

Ah! dormir.

La session universitaire tire à sa fin et je suis fier de moi. Depuis septembre, je n'ai manqué que deux classes, une à la mi-session parce que la grippe me retenait à la maison et l'autre ce matin, parce que le sommeil m'a retenu au lit!

Je ne suis pas du type matinal. Je n'ai jamais vu de gloires du matin, vous savez, ces fleurs qui s'ouvrent au levé du soleil et qui se referment avant midi. Cependant, cet automne, j'ai été en mesure de me lever à 7hoo trois matins par semaine. Pour ce qui est du reste des matins, l'heure du levé fut plutôt variable.

Voilà un exploit pour moi. Dans le passé, je suis arrivé combien de fois en retard à mes cours du matin. Il faut dire qu'en habitant à Montréal, souvent, c'est le réseau de transport en commun qui me retardait. Ce n'est pas pour jeter le blâme sur les autres, c'est la réalité. Tant de gens sur un même territoire peut entraîner des problèmes qu'on n'expérimente pas ici, à Moncton.

Alors, c'était ma satisfaction de la journée et je voulais la partager...
Comment prendre du bon côté, un événement plutôt ordinaire!