Différence de texture, différence de nature?

Le gazon est le titre d'un des lieux communs de Serge Bouchard et de Bernard Arcan, anthropologues québécois. La pelouse est une marque du passage des Hommes, nous avons policé cette parcelle de nature verdoyante jusqu'à ne plus avoir un brin ni plus long ni plus vert que les autres. «En d'autres termes, le gigantesque effort de civilisation se résume à cet objectif unique: pouvoir déjeûner sur l'herbe sans crainte de vous y enfoncer, sans déchirer votre crinoline, sans même avoir à défendre la propriété de votre sandwich au pâté contre la convoitise d'un grizzly mal léché. L'être qui jadis chassait l'aurochs et l'éléphant n'a plus rien à combattre aujourd'hui, sinon les colonies de fourmis.» La guimauve pour sa part exprime aussi la même tension nature/culture. La petite fleur mauve n'est plus la première chose venant à l'esprit de plusieurs en disant «guimauve». C'est la pâte molle, blanche, sucrée et ouatée qui occupe soudainement tout notre esprit. Comme quoi, nous, les humains, sommes capables de beaucoup de choses!

samedi 18 novembre 2006

Ça danse à Moncton!

Hier soir, vendredi, il y avait la soirée Indie Pop au Paramount Lounge, sur la Main à Moncton. Hourra, c'est l'endroit où danser sur de la bonne musique alterno-pop-rock'n'clash! Pour cela il faut remercier dj Bones que je n'avait pas encore entendu à la console, quelle belle surprise. Un seul inconvénient, ça ne se passe qu'une fois par mois, il faut surveiller le calendrier du Paramount pour ne pas la manquer. Comme la rareté crée la demande, c'est peut-être une bonne chose.

À plus.

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