Sur la politique des changements climatiques

La conférence sur les changements climatiques de Nairobi vient de finir. Bilan: notre ministre de l'environnement, l'Hon. Mme Rona Ambrose, est satisfaite de ses efforts! Elle est allée au Kenya pour dire que la mise en application de l'accord de Kyoto était un danger pour l'unité nationale du Canada et que les objectifs que s'était fixé le pluS merveilleux pays du monde sont trop élevés. Elle a aussi dit que le Canada «respectera ses obligations mais pas se cible».

Le ministre québécois de l'environnement, L'Hon. Claude Béchard, était sur place afin d'exposer la position du Québec dans la diminution des émissions de gaz à effet de serre. Je suis en accord avec la position du Québec, l'hydroélectricité et l'exploitation des ressources éoliennes.

Mme Ambrose a permis au Canada de récolter le plus grand nombre de «fossils du jour», pour avoir été la délégation ayant le plus nui au différentes conférences. Peut-être devrions-nous lui rappeller que indépendament de l'accord de Kyoto, le Canada a, de toutes façons, des questions d'unité nationale à gérer. Le ministre Béchard est membre d'un gouvernement libéral, qui, aux dernières nouvelles, n'est pas séparatiste. Même si le PQ n'est jamais loin, les objectifs québécois qui ont trait aux changements climatiques et les moyens pour les atteindre sont aux mains d'un parti fédéraliste.

Si tout cela vient m'interpeller, c'est qu'en cette mi-novembre, il fait un doux 20 dégrés Celsius. Nous avons eu une journée de neige v'là deux semaines, quelques flocons sur le gazon et pouf! un troisième été indien. Je propose de changer le nom d'été indien pour été industriel ce serait peut-être plus réaliste comme description du phénomène. Dans l'immédiat, c'est plaisant de se faire chauffer la couenne au soleil à cette période de l'année; mais quand je pense aux vins de Bordeaux auquels nos petits-enfants ne pourront goûter, on dirait que l'immédiat devient un peu plus inquiétant.